Est-ce que le roman est mort ?
Non. J’adore annoncer la disparition des choses, mais la seule dont je n’ai jamais prononcé la mort est le roman.
La qualité que je préfère chez mon éditeur ?
J’aime lorsque mes éditeurs sont réactifs et lisent mes manuscrits rapidement.
Le pire défaut de mon éditeur ?
Je déteste quand mes éditeurs lisent mes manuscrits lentement.
Ai-je une béquille littéraire ? Si oui, laquelle ? Expliquez.
Non, aucune.
Le roman que j’ai honte d’avoir lu ?
Women par Bukowski.
Le roman que j’ai honte de ne pas avoir lu ?
Middlemarch par George Eliot.
Le pays dont je préfère la littérature ?
L’Angleterre.
Le livre qui fait partie intégrante de l’écrivaine que je suis devenue ?
Waiting for Godot.
Si je n’écrivais pas, je…
Je serais thérapeute à Los Angeles et me spécialiserais dans le travail avec les acteurs. Je les convaincrais de ne pas quitter leur émissions télévisées.
Mon personnage fictif préféré ?
Isobel Archer.
Comment je veux mourir ?
Lors d’un duel. D’une balle derrière la tête.
Ma drogue favorite ?
J’ai fumé un joint une fois à Amsterdam qui était parfait.
J’ai peur de…
l’échec.
Votre pire et votre meilleur souvenir d’écriture ?
Le meilleur : Le matin où, assise dans une librairie du centre-ville de Toronto au lendemain de ma victoire à Canada Reads, je regardais les gens venir se procurer mon livre. Le pire : Dénoncer du harcèlement et ne pas être prise au sérieux.
Est-ce que je lis les critiques de mes livres ? Pourquoi ?
Oui, par curiosité.
Y a-t-il une autre manière d’écrire que sous la contrainte ?
Non. Si je ne respecte pas les échéances que je me suis moi-même fixées, je deviens folle.
Je voudrais prendre un verre avec quel écrivain, mort ou vif ? Pour lui dire quoi ?
Avec Sylvia Plath. Je lui dirais que Ted Hughes n’en vaut pas la peine.
L’écrivain dont je suis jalouse…
George Simenon.
Que lira-t-on sur votre épitaphe ?
Écrivaine. ♦
Traduction | Annabelle Moreau