Beau livre
Un ouvrage réussi, soutenu par des textes accessibles s’adressant à un public plus large de praticien·nes de l’art
Un livre qui nous plonge avec force et dignité dans les affres et les doutes de la maladie.
«Une œuvre de Barbara Claus est un genre de tombe qui porte en soi les secrets de la résurrection»
– Jean-Émile Verdier
D’un chic simple, cette publication a le mérite d’allumer une étincelle de militantisme chez les lecteur·rices.
La photographe Lorraine Gilbert colore Bouquet d’une poésie digne des plus grand·es carnettistes.
Le récit honnête et franc d’Annie Descôteaux nous fait découvrir une facette de sa création dont ne pouvait témoigner son œuvre picturale.
Bel objet élégamment réalisé, L’atelier suscite malheureusement trop peu d’intérêt pour devenir un incontournable du genre.
Un livre nuancé, profond, parsemé de détails et doté d’une gravité engageante pour les lecteur·rices.
Un bestiaire festif qui rivalise d’inventivité et de sensibilité face aux créatures «donjons- dragonesques» du célèbre jeu de rôle.
Un livre énigmatique, d’une poésie drue et franche, par une artiste qui persiste à chercher le lieu.
Un livre fort et touchant qui montre la puissante capacité cathartique de la littérature.
Parce qu’il présente une réalité qu’on aurait tôt fait de rejeter du revers de la main, Emmanuelle Léonard. Le déploiement / Deployment se lit et se contemple avec intérêt.
Bertrand Carrière: Solstice représente un jalon dans le cheminement de l’artiste et une pierre d’assise pour l’histoire de la photographie au Québec.
Constituée de nombreux documents photographiques et d’essais, nul doute que l’imposante monographie marquera les mémoires; le travail du «premier photographe canadien de renommée internationale au XIXe siècle», William Notman, y restera gravé.
Céline Huyghebaert joue le jeu épuisant de la mémoire et fabrique un livre d’une grande beauté dont chaque bribe, construite à même la figure du père, compose une parole qui libère.
Ce projet offre une méditation prenante sur la notion et la signification du lieu, du monument et de ses devenirs.
Dans Impermanence, l’éphémère réside aussi bien dans le portrait d’un être cher que dans un arbre vieux de cent ans ou dans une barque où l’écope est inutile.
Malgré son ampleur et son ambition, cette biographie hénaurme demeure un ouvrage accessible qui restera gravé dans notre mémoire collective.
Éclectique, visuellement impeccable, Spunkt Art Now est un objet à part qui se veut également une performance livresque.
Pour peu que l’on s’intéresse au cinéma, il faut lorgner du côté des éditions Somme toute, qui commencent à se forger un catalogue pertinent sur le septième art. À preuve: leur plus récente parution, XPQ: traversée du cinéma expérimental québécois, publiée en collaboration avec la Cinémathèque québécoise (CQ).
La monographie consacrée à Michel Dallaire résume efficacement, par le biais d’entrevues avec le designer, cinquante années de pratique d’un métier peu connu du grand public.
La monographie sur François Morelli, publiée par les éditions de Mévius, permet de prendre connaissance d’une démarche artistique foisonnante, mais aussi d’observer la fine maîtrise de ces éditeurs-artisans.
Malgré des textes quelque peu lassants, le travail de Shannon Bool resplendit dans ce catalogue d’exposition, objet soigné et riche des reproductions de son œuvre.
Un livre au charme fou, fait de photographies en noir et blanc dont l’esthétique est en phase avec le lieu qu’elles représentent.
L’objet est original, mais peine à reproduire l’effet recherché du travail d’Amun.
Malgré des textes assez conformes et manquant de relief, le troisième ouvrage sur le travail de ce grand photographe demeure indispensable.
Sophie Jodoin, à partir d’une proposition simple, offre un livre complexe et brillant.
La Galerie de l’UQAM réussit un coup de maître avec ce catalogue qui réunit les qualités de l’essai, du tract et de l’objet esthétique.
Avec cette publication, la Galerie de l’UQAM peine à susciter en nous une réelle passion pour le travail d’une artiste pourtant incontournable.
Abscons, pointu, charabiatesque, le catalogue D’un discours qui ne serait pas du semblant est indigeste et ses réflexions tournent en rond.
Le livre de Michel Campeau est un huis clos familial sans cynisme aucun, animé par la bienveillance d’un artiste pour un autre.
Malgré le manque de direction, l’opuscule présente un large éventail de femmes peintres dont la découverte s’est trop fait attendre.
Poursuivant le dialogue des ancêtres, Monkman propose un univers d’où il appelle à une réconciliation.
Un livre incontournable pour une fondation qui l’est tout autant.
Deux livres à la beauté brumeuse remettent en contexte le travail visionnaire de Bill Vazan et y révèlent un artiste humaniste.
Œuvre éclatante menée par une technique photographique originale, mais dont le propos scientifique semble confus et variable.
Une œuvre qui résiste à toute catégorisation hâtive, qui ouvre une réflexion et un dialogue sur des enjeux esthétiques, mais aussi écologiques et poétiques.