Communauté
Ici vivent une vingtaine de personnages issus d’un même quartier dont l’auteur fera entrevoir les grandeurs et les déchéances. Chacun possède des motifs propres qui le contraignent, qui l’encouragent ou l’annihilent, mais tous vivent la même quête, celle de mener à bien leur condition humaine.
Après le très beau Kuessipan, Naomi Fontaine revient en force avec un deuxième roman fragmenté, Manikanetish, qui signifie «petite marguerite».
Avec 160 rue Saint-Viateur Ouest, Magali Sauves propose, quatre ans après Yiosh!, une autre incursion dans la communauté juive montréalaise. Ce nouveau titre, sans être dénué de qualités, n’est toutefois guère convaincant.
Un portrait de la relève et de la passation dans le milieu du livre au Québec serait incomplet s’il n’était pas question du Groupe Nota bene, l’une des entreprises éditoriales les plus florissantes à l’heure actuelle.
Publié à l’origine chez Arsenal Pulp Press en 2017, fort bien traduit de l’anglais par Christophe Bernard, Scarborough dresse un portrait réaliste et sombre, mais jamais misérabiliste, du quartier du même nom de Toronto.