Culture populaire
Un dessin grinçant et minutieux ainsi qu’une histoire décalée des Trente Glorieuses font des Rescapés de l’éternité une alternative audacieuse à la nostalgie sirupeuse qu’on retrouve souvent dans notre culture populaire.
Que ceux qui m’aiment me sauvent, d’Alexandre Dostie, place la poésie dans un abri sans danger, dans un lieu de confidences et d’aveux. Mais comment s’en sort le poème quand la véritable menace est l’instance qui le compose?
Entre un exergue de Mathieu «Big» Baron, tiré de Loft Story 6: la revanche, et une dédicace «à ma mère»: tel est le curieux (et nécessaire) espace de fiction qu’ouvre Filibuste.
Avec Bouche à bouche de l’ordinaire, David Fiore Laroche nous entraîne entre les murs d’une taverne, à la rencontre de personnages investis dans une formidable émancipation par le langage.
À l’ère où la célébrité équivaut à la réussite, Yann Fortier nous dresse le portrait d’une étoile déchue.
L’épidémie de VHS fait reposer avec évidence son titre sur un jeu de mots qui mise sur une connaissance minimale de la crise culturelle et historique ayant frappé l’Occident à la fin des années 1980, et que les journaux et les politiques avaient baptisée l’épidémie de VIH.
Dans un deuxième roman qui a l’emprise d’une clé de bras bien placée, Mathieu Poulin prouve encore une fois que c’est souvent en pensant dire des conneries qu’étrangement, on échafaude les propos les plus pertinents (et vice versa).
Dans la plus récente pièce de Simon Boulerice, quatre femmes endeuillées reprennent goût à la vie entre les murs d’une maison condamnée.
Et si l’écriture redevenait un terrain de jeu? La poésie? Une fuite formelle où, d’un atelier, on crée des royaumes.
Sans réinventer le bitume, le premier roman de Jean-Christophe Réhel ouvre une brèche dans l’œuvre du poète, qui y propose un récit mutin où la maladie et la culture populaire font bon ménage.