Afrique
Dans ce premier roman paru au Québec, la Michel Tremblay de Parc-Extension charrie ses cantouques de Montréal à Dakar, à la recherche d’une identité aussi entière que double. Mariama Bâ rencontre «la renarde et le mal peigné» au pays de la gadoue.
Avec son deuxième roman, Sans capote ni kalachnikov, Blaise Ndala donne la parole à un ancien soldat d’une guerre africaine moderne et questionne l’attitude occidentale vis-à-vis des atrocités commises en Afrique.
Cinquième opus de l’entreprise de réédition des œuvres de Jean-Claude Charles par la maison Mémoire d’encrier, Le corps noir est un essai d’une actualité déconcertante parce que mordante de vérités incisives et vraies.
Melchior Mbonimpa offre un roman riche en événements dans lequel on suit, de l’Afrique au Canada, un héros exceptionnel. Cependant, l’œuvre est desservie par quelques maladresses.
Après L’adieu à San Salvador et Un train pour l’est, Aristote Kavungu publie Mon père, Boudarel et moi, un roman aussi court que dense, relatant la rencontre de l’humanité avec l’un de ses bourreaux.
D’origine sénégalaise, Ayavi Lake habite depuis plusieurs années le quartier montréalais Parc-Extension. Ses habitants insufflent vie et couleur à Marabout.