Roman
HUIT FOIS PAR ANNÉE, NOTRE RÉDACTRICE EN CHEF CONSACRERA QUELQUES LIGNES À L'ENSEMBLE DE L'ŒUVRE D'UN AUTEUR OU D'UNE AUTRICE D'ICI DONT ELLE A FAIT LA DÉCOUVERTE, OU DONT ELLE JUGE QUE LE TRAVAIL DEVRAIT ÊTRE DAVANTAGE CONNU...
La maison d’édition ontarienne L’Interligne fait paraître la version française de Coconut Dreams (Book*hug, 2019), de Derek Mascarenhas, un recueil de nouvelles qui a tout d’un roman.
Ou comment j’ai trouvé un bout de Moldavie sur la plage de Saint-Malo.
À la croisée des chemins de la fresque familiale et du bestiaire, Le corps des bêtes est un roman exigeant, aussi touffu que la faune et la flore qu’il met en scène. Une œuvre ambitieuse et envoûtante.
Autant que le roman, la nouvelle sait être polyphonique, dialogique. Ce recueil en est un brillant exemple.
À Sweetland, petit village juché sur une île de la taille d’une virgule dans la phrase de Terre-Neuve, les échos du monde moderne n’ont jamais atteint le rivage qu’atténués par la distance et la brume.
Après quelques rares percées de Réjean Ducharme dans le milieu anglophone, voici une excellente traduction de L’avalée des avalés, éditée à Montréal.
La traduction québécoise du livre d’Elizabeth Smart est rééditée en format poche aux Herbes rouges.
Chez Marie-Ève Lacasse, l’étranger est au-dedans comme au-dehors. Il nous pousse à partir, et quand nous sommes arrivé·es, il nous dit que ce n’est encore et toujours qu’un départ.
Un délicieux mélange : une quête amoureuse inspirée par les révélations d’une voyante et une réflexion théorique sur l’autofiction. Un récit aussi jouissif pour le cœur que pour l’intellect.
Dans ce premier roman, Jennifer Bélanger entremêle avec sobriété plusieurs thèmes qui résonnent avec pertinence : douleurs physiques, liens générationnels féminins et marginalité sociale.
Roman policier, certes; roman littéraire, bien davantage. Lecture «tous publics»? Certainement pas.
Des séances de spiritisme de Victor Hugo aux problèmes cognitifs d’une vieille dame, le spectre est large dans le nouveau Nicol, qui se déguste avec beaucoup de contentement.
La beauté véritable n’émane pas des choses parfaites et lisses. C’est ce que je retiens de la lecture des trois livres d’Heather O’Neill magnifiquement traduits chez Alto par Dominique Fortier.
Romancier cumulant neuf titres à son actif, dont Port de mer (2014) et Veiller Pascal (2016), parus chez Québec Amérique, Luc Mercure propose, avec Le goût du Goncourt, une œuvre poignante.