Bande dessinée
Pour notre plus grand bonheur, les éditions Pow Pow viennent de rééditer la première bande dessinée d’Iris Boudreau, Justine et Les fils du King, parue originellement en 2010 à La Pastèque.
Presque dix ans après sa première bande dessinée, la sympathique Minimax, François Donatien lance un opus plus accompli mettant en scène le quotidien et les déboires d’une fanatique de littérature romantique, nostalgique d’une époque révolue.
Le bédéiste britannique à l’humour grinçant Tom Gauld frappe à nouveau avec ce recueil de ses strips publiés dans The Guardian. Un hommage savoureux aux artisans du livre.
Un dessin grinçant et minutieux ainsi qu’une histoire décalée des Trente Glorieuses font des Rescapés de l’éternité une alternative audacieuse à la nostalgie sirupeuse qu’on retrouve souvent dans notre culture populaire.
La première bande dessinée de Geneviève Bigué nous emmène au cœur de la forêt, en compagnie de quatre adolescent·es – le tout sur fond de fantastique.
À la fois essai littéraire et roman graphique, Corps vivante ouvre la définition de la sexualité et du désir.
Avec ses nombreux personnages, son rythme inspiré des mangas et ses décors animés, Utown est une tragi-comédie socialement engagée.
Intrigue horrifique aux accents psychédéliques, Sarclage revisite ruptures d’amitié et secrets familiaux dans un registre botanique.
Avec ce premier livre, l’artiste Charlotte Gosselin nous plonge dans la réalité d’une crise psychiatrique.
Mirion Malle passe de l’ombre à la lumière dans cette deuxième bande dessinée de fiction tout en couleurs et pleine de douceur, où réconciliation et nouveaux départs sont au cœur de la joie retrouvée.
Pour appréhender le sujet de la guérison, Catherine Ocelot s’intéresse à ,, aux plantes araignées et à de petits bols en céramique.
Deuxième album de bédé reportage issu de la collaboration entre les maisons d’édition La Pastèque et Atelier 10, Se battre contre les murs s’avère un livre informatif, mais sans relief.
La tragédie ferroviaire qui a fait quarante-sept morts à Lac-Mégantic en 2013 a souvent été racontée, mais jamais de cette façon. Album imparfait, mais lecture obligatoire.
Enfin réunis, les deux tomes de Whitehorse sont encore meilleurs que dans mon souvenir.
Réunis puis commentés a posteriori, les carnets de résidence d’Iris nous transportent aux quatre coins de la planète.
Objet de curiosité, cet «album-qui-n’en-est-pas-vraiment-un» plaira surtout aux lecteur·rices habituel·les de Zviane.
Le petit astronaute est une de ces œuvres qu’on commence sans appréhension et qui, tout au long de ses pages, nous renverse. C’est beau, mais beau…
Non sans humour, Valérie Boivin raconte les aléas de la vie de célibataire à l’ère des applications de rencontres.
Le criminel Richard Blass est un personnage plus grand que nature, et sa vie semble tirée d’un roman. Malheureusement, Blass. Le chat sur un toit brûlant n’est pas à la hauteur de son antihéros.
Depuis le début de sa carrière de bédéiste, Guy Delisle nous a beaucoup fait voyager. Dans Chroniques de jeunesse, c’est vers son passé qu’il nous entraîne.
Temps libre propose une réflexion originale et sensible sur la persistance des rêves et les difficultés qui les accompagnent.
Une nouvelle création de Jimmy Beaulieu est toujours un moment excitant pour l’amateur de bande dessinée que je suis. Même lorsqu’il flirtait avec le cliché dans ses œuvres précédentes, sa façon de raconter, sa sensibilité et son humour venaient racheter la chose.
Sujet déjà abordé en bande dessinée, entre autres dans Paul au parc de Michel Rabagliati et Pour en finir avec novembre de Sylvain Lemay, la crise d’Octobre 1970 sert de toile de fond au récit scénarisé par Richard Vallerand et illustré par André-Philippe Côté.
La bande dessinée de science-fiction est un genre en soi, avec ses sujets de prédilection
et ses codes graphiques. Certains auteurs influents s’en sont emparé, qu’on pense à Bilal,
Mœbius ou Christin. Le Montréalais François Vigneault s’y essaie à son tour dans Titan.
Box Brown fait partie de ces dessinateurs américains underground qui mènent leur barque à leur façon: parutions à compte d’auteur, association avec des maisons d’édition indépendantes, publications en ligne. Sa carrière se bâtit comme il l’entend.
Les héros ne meurent jamais, selon la maxime. C’est certainement le cas de Red Ketchup, cet agent du FBI créé au début des années 1980 dans le défunt magazine Croc.
Alors que plusieurs bédéistes québécois tentent de se démarquer du modèle «traditionnel» européen, Jacques Lamontagne, lui, s’en inspire sans pudeur.
«Encore une biographie sous forme de bande dessinée!», pensez-vous peut-être. C’est effectivement dans l’air du temps, mais Scott Chantler ne fait pas les choses comme
les autres…
Dans son premier album, Mireille St-Pierre raconte un drame terrible (une fausse couche) et le fait avec une grande beauté.
Des criminologues et un auteur de bandes dessinées s’unissent pour rendre accessible une étude universitaire sur le suicide.
Une bande dessinée de genre qui n’est pas destinée aux âmes sensibles. Une véritable œuvre d’art.
Les personnages de Pour réussir un poulet ne sont ni des paumés ni des victimes, mais bien des gens qui ont, depuis toujours, fait les mauvais choix.
Après s’être illustrée dans la bande dessinée documentaire, Mirion Malle se fraie un chemin dans le domaine de la fiction sans compromettre sa posture résolument féministe.
Audrey Beaulé nous propose de parcourir, à sa manière, l’autoroute du Souvenir.
Les écrivain·es dont les ouvrages d’autofiction explorent le thème de la peine d’amour sont légion. Julie Delporte se démarque du lot par son honnêteté.
Depuis Phobies des moments seuls, Samuel Cantin n’a cessé de nous surprendre. Il nous offre, avec la seconde partie de Whitehorse, un récit construit avec une bonne dose d’absurdité.
Il en aura fallu du temps à Siris pour terminer Vogue la valise. À la lecture de ce magistral album, on comprend pourquoi.
Dans son deuxième album, Le meilleur a été découvert loin d’ici, Mélodie Vachon Boucher poursuit sa pratique autobiographique et rend compte, dans une esthétique intimiste, d’un parcours introspectif riche.
Tous les éléments étaient réunis pour obtenir un album réussi: un éditeur aguerri, un pilier de la bande dessinée québécoise et un auteur reconnu comme scénariste. Malheureusement, c’est raté.
Mélanie Leclerc est bien la petite-fille de Félix Leclerc, donc la fille de Martin Leclerc, photographe et caméraman reconnu et fils aîné du poète. C’est dit. Maintenant, parlons de ce très beau livre.
Une intrigue capillaire qui dévoile l’éducation sentimentale d’un jeune homme en quête de lui-même.
Si on était rassemble les délires fantasques de Marie et Nathalie, deux héroïnes à l’amitié inébranlable.
La sortie de Paul à la maison offre l’occasion de célébrer les vingt ans de la série en compagnie de deux auteurs·trices qui adorent le travail de Michel Rabagliati: la collègue bédéiste Zviane et le poète Jean-Christophe Réhel, un grand amateur de bande dessinée.
Simon Labelle, gagnant du prix Bédélys du meilleur album pour Le suicide de la déesse (Mécanique générale, 2010), propose une version moderne des Bacchantes, d’Euripide.
Première tentative en bande dessinée réussie pour l’autrice Sophie Bienvenu, et encore une fois, Julie Rocheleau en met plein la vue avec ses dessins.
Dans Douleur sentimentale puante, collectif dirigé par Sara Hébert, la jalousie est décortiquée sous toutes ses facettes peu reluisantes, chacune se montrant différemment insidieuse.
La question qui turlupine nombre de Québécois, celle qui divise des familles et qui gâche nombre de soupers: où a été inventée la poutine? La réponse se trouve ici.
Un coup de poing dans le ventre. Souffle coupé. Dur, à la limite violent, mais d’une grâce et d’une beauté remarquables.
Pour son premier album, Brigitte Archambault fait preuve d’audace avec une proposition résolument originale.
Une intrigue policière qui fonctionne par détournement des codes de ce genre littéraire.
Si l’existentialisme anthropomorphique constituait un courant littéraire au Québec, Catherine Ocelot en serait certainement la figure de proue. Regard sur son dernier album, La vie d’artiste.
Les secrets de famille sont une source intarissable pour les créateurs. Le roman graphique Le dernier mot en explore une branche inexploitée: l’analphabétisme.
Le patron de la maison d’édition Pow Pow, Luc Bossé, empoigne à nouveau ses crayons et, sur un nouveau scénario d’Alexandre Simard, ramène Yves à la vie.
Assister à un concert est toujours un événement particulier pour l’amateur de musique. Plaisir, surprise, déception, malaise: tout peut arriver.
Fermes bio, vente des terres à des conglomérats étrangers, difficulté des jeunes agriculteurs à vivre, les sujets ne manquent pas quand on parle d’agriculture. Mais accordons-nous suffisamment d’importance à ces questions?
Acclamée par la critique américaine, récipiendaire et finaliste de nombreux prix prestigieux, la première parution d’Emil Ferris la consacre déjà comme une autrice incontournable.
Le légendaire bluesman Robert Johnson aurait, selon la légende, vendu son âme au Diable en échange d’un talent exceptionnel. Ce pacte aurait été conclu à un carrefour du Mississippi, le fameux Crossroads.
Le réalisateur québécois Xavier Dolan a déjà dit qu’une œuvre artistique découlant de l’infiniment intime peut toucher un vaste public pour autant qu’elle se répercute dans une sensibilité commune à tous les humains.
Décalé, absurde et multiréférentiel, l’humour parfaitement calibré de Cathon frappe dans le mille avec Les ananas de la colère. Explosions de rires garanties à la lecture de son dernier album.
Les péripéties de la vaillante livreuse Flavie trouvent malheureusement déjà leur fin.
Une nouvelle autrice au style empruntant à la bande dessinée japonaise, un charmant album bien fait, pourquoi n’arrive-t-on pas à s’emballer davantage?
Juste avec ce titre, les boutades se bousculent dans notre tête. C’est le but de l’auteur de Pénis de table, qui propose une conversation sans tabous sur la sexualité masculine.
Pour cette série oscillant entre réel et fantastique, et destinée aux adolescents, Geneviève Pettersen s’est adjoint le dessinateur François Vigneault.
Après quelques titres publiés de manière indépendante, Val-Bleu signe chez Remue-ménage un malicieux guide qui lève le voile sur les « rapports non sexuels et harmonieux entre hétéros de bonne volonté ».
Voilà un album qui aurait pu tomber dans le prêchi-prêcha bon marché. Au contraire, son ton léger et bon enfant en fait une lecture captivante.
D’abord publié sur Forum dessiné, La fille dans l’écran a fait son chemin chez Marabulle et arrive au Québec grâce aux éditions Station T.
Les petits garçons fournit l’occasion d’apprécier les filles pour ce qu’elles sont et peuvent être, dans leurs détours et leurs égarements vers l’âge adulte.