Arts visuels
Donner corps à l’insaisissable / Embodying the Intangible est un hommage à l’œuvre de Caroline Gagné. Forme et contenu s’amalgament pour rendre tangibles les caractéristiques mêmes du travail de l’artiste.
«Une œuvre de Barbara Claus est un genre de tombe qui porte en soi les secrets de la résurrection»
– Jean-Émile Verdier
En plus d’afficher une grande cohérence avec l’approche de l’artiste, Stress aigu, le premier livre de Natascha Niederstrass, est le fruit d’une collaboration fort réussie avec les éditions Rodrigol.
Le récit honnête et franc d’Annie Descôteaux nous fait découvrir une facette de sa création dont ne pouvait témoigner son œuvre picturale.
Bel objet élégamment réalisé, L’atelier suscite malheureusement trop peu d’intérêt pour devenir un incontournable du genre.
Un livre nuancé, profond, parsemé de détails et doté d’une gravité engageante pour les lecteur·rices.
Brillants, les essais de ce livre, aux tonalités variées, éclairent très bien la notion de postmodernisme et ses possibles.
La monographie sur François Morelli, publiée par les éditions de Mévius, permet de prendre connaissance d’une démarche artistique foisonnante, mais aussi d’observer la fine maîtrise de ces éditeurs-artisans.
Malgré des textes quelque peu lassants, le travail de Shannon Bool resplendit dans ce catalogue d’exposition, objet soigné et riche des reproductions de son œuvre.
L’objet est original, mais peine à reproduire l’effet recherché du travail d’Amun.
Malgré des textes assez conformes et manquant de relief, le troisième ouvrage sur le travail de ce grand photographe demeure indispensable.
Sophie Jodoin, à partir d’une proposition simple, offre un livre complexe et brillant.
C’est l’autrice québécoise la plus culte. Si elle est moins connue que les Michel Tremblay et Rabagliati, sa réputation traverse autant l’Atlantique que les lignes américaines. De Françoise Cactus à Le Tigre, des artistes estimés se réclament de son influence. Alors pourquoi Julie Doucet passe-t-elle constamment sous le radar des médias et des lecteurs québécois?
C’est l’autrice québécoise la plus culte. Si elle est moins connue que les Michel Tremblay et Rabagliati, sa réputation traverse autant l’Atlantique que les lignes américaines. De Françoise Cactus à Le Tigre, des artistes estimés se réclament de son influence. Alors pourquoi Julie Doucet passe-t-elle constamment sous le radar des médias et des lecteurs québécois?
Abscons, pointu, charabiatesque, le catalogue D’un discours qui ne serait pas du semblant est indigeste et ses réflexions tournent en rond.
Depuis 2003, les éditions Rodrigol s’éclatent avec les possibilités de l’objet-livre: livres illustrés, sérigraphie, jeu de société, origami et maintes autres trouvailles ornent leur ludique catalogue, auquel s’ajoute cette réédition du mythique Graffiti.
Une œuvre qui résiste à toute catégorisation hâtive, qui ouvre une réflexion et un dialogue sur des enjeux esthétiques, mais aussi écologiques et poétiques.