Artiste
Habile délire psychotique, le dernier opus de Julie Doucet se déploie comme la carte mentale en ébullition d’une jeune femme, dont l’intensité des sentiments n’a d’égale que celle des artistes qu’elle côtoie au fil des pages.
Dans l’autobiographie Rien de grave n’est encore arrivé, la chanteuse Martha Wainwright révèle une grande part intime d’elle-même et brosse par la bande le portrait de sa lignée familiale, composée d’artistes doué·es.
Bel objet élégamment réalisé, L’atelier suscite malheureusement trop peu d’intérêt pour devenir un incontournable du genre.
Entre une mère déséquilibrée, des amitiés au long cours et la biographie controversée d’un artiste consacré, Thomas Desaulniers-Brousseau signe un premier roman instable.
Temps libre propose une réflexion originale et sensible sur la persistance des rêves et les difficultés qui les accompagnent.
Après le roman Un bus pour Tokyo paru en 2015, Jean-Sébastien Huot revient à ses premières amours, la poésie, s’inspirant d’œuvres picturales ou littéraires qui témoignent de son éclectisme et de sa curiosité.
Si l’existentialisme anthropomorphique constituait un courant littéraire au Québec, Catherine Ocelot en serait certainement la figure de proue. Regard sur son dernier album, La vie d’artiste.