Corps
Le témoignage n’est pas toujours en adéquation parfaite avec la défense d’un discours ou d’une cause. Eli San nous rappelle à quel point le livre peut être une chambre d’écho où résonnent les discours sociaux dans toute leur polysémie.
Donner corps à l’insaisissable / Embodying the Intangible est un hommage à l’œuvre de Caroline Gagné. Forme et contenu s’amalgament pour rendre tangibles les caractéristiques mêmes du travail de l’artiste.
Un livre qui nous plonge avec force et dignité dans les affres et les doutes de la maladie.
À la fois essai littéraire et roman graphique, Corps vivante ouvre la définition de la sexualité et du désir.
Traduite par Dominique Fortier, Tu redeviendras poussière, de Heather O’Neill, s’intitulait Shallow Grave dans sa version anglaise. Le titre de la traduction, qui évoque la célèbre expression biblique, n’a pas le même impact que l’original.
Gabrielle Lisa Collard, «en crisse», mais aussi «à bout de souffle», réfléchit à son militantisme antigrossophobie, entre autres en rassemblant des textes de son blogue.
Imaginez si l’humain pouvait aligner les pierres d’assise de sa propre construction… L’écrivaine Chloé LaDuchesse donne à voir sa charpente et les figures de l’intime qui la composent dans un deuxième recueil fort imagé.
Pourritures terrestres, le troisième recueil de Toino Dumas, en appelle aux forces du vivant pour nommer un corps prompt aux métamorphoses.
Après #monâme en 2018, Sébastien Émond récidive avec Notre-Dame du Grand-Guignol, un livre qui ouvre une nouvelle perspective sur les enjeux touchant les personnes non binaires.
À la croisée des chemins de la fresque familiale et du bestiaire, Le corps des bêtes est un roman exigeant, aussi touffu que la faune et la flore qu’il met en scène. Une œuvre ambitieuse et envoûtante.
Petite brindille de catastrophes, le premier recueil de Mimi Haddam, est une exploration toute en matière des enjeux liés au corps féminin, au corps contrôlé, policé, mais surtout au corps réapproprié.
Dans un premier recueil très attendu, Karianne Trudeau Beaunoyer livre, à travers le prisme du syndrome du survivant, un singulier plaidoyer pour les défunt·es.
La première œuvre de fiction du jeune dramaturge canadien Jordan Tannahill resplendit de sensibilité et d’intelligence alors que ce pourfendeur d’idées reçues s’attaque au vaisseau des vaisseaux, le corps.
La Galerie de l’UQAM réussit un coup de maître avec ce catalogue qui réunit les qualités de l’essai, du tract et de l’objet esthétique.
Gabrielle Giasson-Dulude entre à l’École de mime de Montréal et se rend compte un jour que, sous ses pieds, se trouve un entrepôt d’œufs. Sa pensée gît dans le détail, l’attrait du contour.