Apocalypse
Dans son plus récent recueil aux Herbes rouges, l’archiviste Stéphane Jean nous entraîne dans un univers à la noirceur paroxystique. Âmes sensibles s’abstenir.
En cette période qui succède au confinement, le roman de Sébastien-D. Bernier tombe à point : il a même été inclus dans la liste des « 40 livres à lire pendant votre quarantaine » de la revue Les libraires.
Je le mentionnais dans ma critique de Rabaskabarnak, d’Éric St-Pierre, parue dans le numéro précédent de Lettres québécoises: nous assistons depuis quelque temps, au Québec, à un engouement pour les œuvres postapocalyptiques.
À l’image de marques de doigts laissées sur des vitres sales, Figurine, d’Annie Goulet, trace les contours de la disparition.
Nous assistons depuis quelque temps au Québec à un engouement pour les œuvres postapocalyptiques, dont certaines se sont démarquées: Le poids de la neige, de Christian Guay-Poliquin, Hivernages, de Maude Deschênes-Pradet…
D’une inventivité scénaristique qui fait envie, Aquariums, le deuxième roman apocalyptique de J. D. Kurtness, souffre d’un manque de cohésion qui complique le déploiement de sa bouillonnante mise en scène «infectieuse».