Poésie
Différents points de vue sur une oeuvre capitale de la poésie québécoise.
Il est rafraîchissant d’ouvrir un livre sur la poésie au Québec sans y retrouver les mêmes figures canoniques, aussi cardinales soient-elles. Voilà une rencontre stimulante entre la critique et la création contemporaines autour de la poésie.
Josée Marcotte propose la première fiction biographique consacrée à Isabelle Rimbaud, autrice du début du XXe siècle largement éclipsée par le succès de son frère Arthur.
Un air de blues traverse ce recueil de Patrice Desbiens qui, dans la continuité de son livre précédent, sobrement intitulé Poèmes (L’Oie de Cravan, 2020), nous plonge dans un univers prosaïque apparemment sans issue.
La voleuse est l’histoire de celle qui s’est fait prendre. Celle qui est toujours et déjà enfermée et parle depuis sa cellule.
Au peuple d'Haiti, ligoté
Et à la mémoire de Mme Joyce Echaquan
C’est particulièrement fébrile que j’ai ouvert l’Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec, publiée à Remue-ménage, maison d’édition qui a fait coïncider la parution du florilège avec son quarante-cinquième anniversaire.
Rencontre avec Benoît Chaput, de L’Oie de Cravan, pour les vingt-cinq ans de la petite maison d’édition.
Venue de la poésie, Stéphanie Filion ne la quitte pas tout à fait avec son premier roman qui se déploie en touches (parfois un peu trop) impressionnistes.
Ce livre de Daphné B. est une valeur sûre qui résiste à l’économie volatile gris-vert.
Bien que la science-fiction soit plus fréquemment associée au roman, il arrive à la bande dessinée et à la poésie contemporaine de puiser dans des univers dystopiques.
Je devais lire mes poèmes durant la Nuit blanche à Montréal. Les organisateurs de la soirée promenaient un groupe d’un endroit à l’autre dans le quartier Centre-Sud. Le segment «poésie» avait lieu à l’Astral 2000. Trente minutes seule sur scène, c’était quand même long, mais bon, je me disais que j’étais payée presque dix dollars par minute, alors je ne pouvais pas trop me plaindre.
Ce n’est pas moi qui ai trouvé la poésie. C’est elle qui m’a attrapé dès que j’ai voulu secouer les mots sur une grande feuille lignée pour en dessiner tous les contours.
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
Ils sont huit à avoir répondu à la question: qui vous inspire?
«Qui a décidé que Rimbaud était important? Ni toi, ni moi. On se le fait imposer. Je ne déteste pas ce qu’il écrit évidemment, mais Rimbaud c’est bon pour Francœur, c’est un waiter de la littérature.»
Denis Vanier, Lettres québécoises, no 21, 1981.
Une incursion dans les lectures, la musique et les idées qui inspirèrent un poète d’une importance monumentale pour l’Acadie.
Même si le troll de la chanson rock underground ne le voulait pas, ses paroles se retrouvent dans un livre.
Une œuvre qui résiste à toute catégorisation hâtive, qui ouvre une réflexion et un dialogue sur des enjeux esthétiques, mais aussi écologiques et poétiques.