Quotidien
Je suis emballée et curieuse lorsque je commence à lire les épreuves du nouveau livre d’Anne Archet sur mon écran, quelques mois avant sa parution officielle.
Le recueil de nouvelles d’Éric C. Plamondon, publié aux éditions Sémaphore, a pour titre Bizarreries du banal. Pourtant, il n’y a rien de banal dans les histoires que raconte l’auteur. «Bizarreries» aurait suffi, ou alors «Bizarreries du réel».
Liliane Gougeon Moisan brise la glace avec une pièce satirique à souhait, une fable qui nourrit un rêve pour mieux l’anéantir.
Premier recueil d’une grande amplitude, Quand je ne dis rien je pense encore, de Camille Readman Prud’homme, explore ce qui échappe aux poncifs des conversations vides grâce à des observations généreuses et des images délicatement orfévrées.
Chez les Sublimés est une réflexion triste sur ce qui nous survivra, un roman magistralement déprimant.
C’est avec un constant ravissement que nous parcourons les nouvelles de Natalie Jean, si bien qu’il ne serait pas exagéré d’affirmer qu’elle est l’un des secrets les mieux gardés de notre littérature.
Contrairement à ce que son titre laisse entendre, Les fins heureuses de Simon Brousseau ne donne guère dans le bonheur placide et les dénouements souriants, mais explore plutôt les excès ordinaires du quotidien dans une prose aux accents doucement narquois.