Sexualité
Dans Il fera chaud cette nuit, de Yannick Marcoux, le narrateur se tient au plus près de la réalité quotidienne pour en exposer la part de rêves, d’intensité et de déceptions.
Un premier roman qui surgit comme un doigt d’honneur adressé à la fatalité.
Dans une poésie salvatrice, Julie Delporte aborde, sous l’angle de la guérison et de la sororité, les violences sexuelles vécues par les femmes.
Malgré la morale religieuse, nos ancêtres aimaient autant, sinon plus, la grivoiserie que nous!
Les deux premières pièces de Marianne Dansereau sont aigres-douces. Il s’agit de textes irrévérencieux, satiriques, mais aussi tragiques et même, en fin de compte, politiques.
Dans une région industrielle défavorisée, de jeunes hommes dépérissent, condamnés à la misère économique, morale et intellectuelle. Leur colère et leur ennui s’expriment dans de grands éclats de machisme où se rejoue l’antédiluvienne histoire de la prédation sexuelle.
À l’heure du confinement et de la distanciation sociale, le dernier récit d’Anne Archet ouvre la porte sur l’espace infini de nos mondes fantasmatiques.
La Groenlandaise Niviaq Korneliussen signe un premier roman tout sauf complaisant, dont l’écho résonne bien fort hors frontières.
Une intrigue capillaire qui dévoile l’éducation sentimentale d’un jeune homme en quête de lui-même.
Dans Douleur sentimentale puante, collectif dirigé par Sara Hébert, la jalousie est décortiquée sous toutes ses facettes peu reluisantes, chacune se montrant différemment insidieuse.
Avec des vers d’une amplitude rappelant celle du verset, José Claer nous exhorte à tout mettre en œuvre pour «dire oui à soi».
Le frère Marie-Victorin a entretenu une longue amitié scientifique et empreinte d’amour avec Marcelle Gauvreau, l’une des premières femmes travaillant dans les sciences naturelles au Québec.
L’édition par Yves Gingras de la correspondance sexologique du frère Marie-Victorin en fait l’un des livres-événements de l’année, un document historique inestimable.
Marjolaine Beauchamp donne un texte de théâtre porté par un souffle unique, en un hymne rageur et néanmoins tendre à la maternité, à la féminité, à la sexualité.
Juste avec ce titre, les boutades se bousculent dans notre tête. C’est le but de l’auteur de Pénis de table, qui propose une conversation sans tabous sur la sexualité masculine.
Publié dans la collection « Écarts » des Éditions Druide, dirigée par Normand de Bellefeuille, le premier roman de Virginie Francœur, Jelly Bean, n’est pas ce qu’on peut appeler une réussite.
Dans un premier roman impressionnant à l’architecture sans vice caché, Marie-Ève Thuot s’empare de l’enjeu de la sexualité hypermoderne et déverrouille l’horizon des possibles serti d’un regard sagace sur des mœurs en bataille.