Maternité
Dans Une année terrestre, son troisième ouvrage aux éditions du Noroît, Sarah Brunet Dragon présente une chronique sincère et sensible de sa grossesse ainsi que de son accouchement.
Avec Mère, Wajdi Mouawad ajoute une pièce de résistance au cycle autobiographique qu’il a entrepris il y a quinze ans.
Journal de la dépression d’une mère écrit par sa fille. Faits, impressions et poèmes s’y révèlent comme autant de manières pour comprendre et ne pas perdre pied.
Dans Le mouroir des anges, Geneviève Blouin s’attaque au délicat problème de la destruction non consentie du fœtus in utero. Mais ni la réflexion ni la dimension policière du roman ne vont très loin.
La page de garde annonce «roman», comme dans «la mort est un roman». Car s’il y a une histoire dans Niagara, c’est celle d’une mère qui ne cesse de mourir, coulant dans l’éternité comme dans un fleuve.
Vingt ans après la parution de cette œuvre phare de la littérature féministe sur la maternité, Lori Saint-Martin et Paul Gagné nous font la grâce d’une traduction vive et extraordinairement fidèle au ton de l’original.
Le premier roman très personnel d’Anouk Lanouette Turgeon présente les aléas de la vie d’une femme: des désirs irrépressibles, des enfants différents, une inextricable sensation de remous et de paix.
Avec Nino et Gamètes, Rébecca Déraspe poursuit une réflexion humoristique et lucide sur certains des enjeux féministes de sa génération.
Après avoir fait carrière en éducation à Montréal, Hélène Poirier a réintégré sa Gaspésie natale. Dans un village de la baie des Chaleurs, elle habite une grande maison où elle transforme en poésie ses émotions de mère.
Dans son premier album, Mireille St-Pierre raconte un drame terrible (une fausse couche) et le fait avec une grande beauté.
Le collectif Nullipares replace dans le discours contemporain les voix des femmes qui, par choix ou fatalité, ne sont pas passées par l’expérience de donner naissance à un enfant.
Un bébé tué lors d’une amniocentèse: l’histoire aurait pu être traitée comme un troublant témoignage, mais Marielle Giguère en fait un récit filial poignant.
Deux autrices ont imaginé des personnages dont les parcours permettent d’aborder le racisme et le sexisme, la prostitution et la toxicomanie, mais aussi l’identité et la maternité.
Dans Les échappatoires, la maternité, l’autonomie financière, le rapport à la dépendance sont autant de tornades qui transportent Dorothy vers des contrées d’Oz où les souhaits ne sont pas exaucés et où il n’y a de toute façon personne à qui les adresser.
Marjolaine Beauchamp donne un texte de théâtre porté par un souffle unique, en un hymne rageur et néanmoins tendre à la maternité, à la féminité, à la sexualité.
Je lisais Annemarie Schwarzenbach quand Mère d’invention de Clara Dupuis-Morency est arrivé à ma porte. Entre la vie extraordinaire de la première et la voix admirable de la seconde, un passage vers l’exception a eu lieu.
Ce collectif sur la maternité donne à lire diverses expériences d’accouchement. Des récits riches et généreux, certains plus que d’autres.
Le chemin de croix magnifiquement impudique d’une femme vers la maternité.