Nature
La première bande dessinée de Geneviève Bigué nous emmène au cœur de la forêt, en compagnie de quatre adolescent·es – le tout sur fond de fantastique.
Intrigue horrifique aux accents psychédéliques, Sarclage revisite ruptures d’amitié et secrets familiaux dans un registre botanique.
Tel un herbier d’images, Quand viendra l’aube collecte des éclats de beauté qui pourraient survivre à la mort.
Polar diaboliquement agencé, Le refuge provoque une réflexion sur la culpabilité et interroge l’idéal solipsiste d’un couple de boomers.
Publier un nouvel ouvrage après un livre aussi percutant que Mettre la hache (Remue-ménage, 2015) n’est sans doute pas chose évidente.
Dans ce premier recueil sobre et efficace, Justine Lambert identifie les plantes sauvages qui l’entourent. La posture naturaliste l’aide notamment à traverser l’épreuve du deuil.
Avec Mes forêts, Hélène Dorion offre un très beau recueil, à la fois introspectif et attentif aux bruits du monde. L’aspect métaphysique de son écriture ne l’empêche jamais d’être à l’écoute de différents enjeux sociaux.
La morsure du gel, qu’elle provienne de la bise du lac Baïkal ou d’une glaciation métaphorique, étend ses stigmates dans le roman Les grands espaces, d’Annie Perreault. Pourtant, lorsqu’on tourne la dernière page, c’est un feu qui nous habite.
Un livre énigmatique, d’une poésie drue et franche, par une artiste qui persiste à chercher le lieu.
Pourritures terrestres, le troisième recueil de Toino Dumas, en appelle aux forces du vivant pour nommer un corps prompt aux métamorphoses.
Dans les sept nouvelles d’Indice des feux, la nature est une constante qui s’accorde aux dérives humaines et nous transporte au bord du gouffre, là où il reste encore une chance d’être sauvé·es.
Avec ce premier recueil, Catherine Côté fréquente des sentiers familiaux. Ceux de la filiation et des morts, des deuils des gens qu’on n’a pas assez connus et des territoires qui vivent sous nos peaux, envers et malgré nous.
Il était une fois, une sorcière qui avait l’air d’une fée. Une princesse qui n’avait que faire des apparences. Elle ne va pas au bal. Elle crée, porte du linge mou, et se couche tôt.
Diplômée en arts interdisciplinaires et en ethnologie, Maude Pilon publie dans les petites maisons d’édition depuis quelques années. Elle signe, au Lézard amoureux, un livre surprenant et tout à fait hors-norme.
Tandis que le pouvoir ambitionne de se faire temps et d’inscrire son accélération dans la chair de nos subjectivités démobilisées, Thierry Pardo retrouve dans la forêt, avec sa tribu, le site de l’imagination radicale, un espace «inappropriable».
Dans un premier recueil très attendu, Karianne Trudeau Beaunoyer livre, à travers le prisme du syndrome du survivant, un singulier plaidoyer pour les défunt·es.
Le premier recueil de Marie St-Hilaire-Tremblay, Noctiluque, montre un bestiaire aussi inquiétant que flamboyant, au sein duquel navigue un sujet poétique qui n’a pas peur de se salir les mains pour arriver à s’étreindre.
L’auteur de L’Afficheur hurle, Demain les dieux naîtront et Terre Québec, fêtera en mai ses soixante-dix-neuf ans, mais il s’interdit encore de détourner les yeux de la catastrophe planétaire annoncée.
Il y a, vers l’ouest, une rivière à la mémoire qui gronde. Katherena Vermette s’en fait ici la porte-parole.
François Charron, l’un des poètes les plus constants de la littérature québécoise — une quarantaine de livres en quarante-six années d’écriture —, nous faisait inhabituellement patienter.
Profondément spirituelle, voire mystique, la poésie de Pierrot Ross-Tremblay se veut réflexive et porteuse d’espoir.
Œuvre éclatante menée par une technique photographique originale, mais dont le propos scientifique semble confus et variable.