Voyage
Une ironie subtile, parfois difficile à saisir mais souvent rafraîchissante, traverse l’œuvre poétique de Gilles Cyr. Ce dernier livre nous situe en terrain familier.
Un roman de la route dont les pérégrinations sont aquatiques: telle aurait pu être la catégorisation générique du Livre des mers anciennes.
Réunis puis commentés a posteriori, les carnets de résidence d’Iris nous transportent aux quatre coins de la planète.
Dans Les occasions manquées, un road novel impliquant deux femmes quadragénaires et un mourant pris d’un intense sursaut de vie, les chemins dérivent vers un périple insoupçonné.
Neuf ans après mon départ du Liban où j’ai travaillé à l’Institut français de Beyrouth de 2006 à 2008, je suis de retour, cette fois, pour y écrire.
Ou comment j’ai trouvé un bout de Moldavie sur la plage de Saint-Malo.
La nuit je mens je bois des IPA je croise des gens louches je parle avec un accent québécois je fais des karaokés je fume des bitch clopes j’écoute Bashung puis parfois quand je rentre je prends des photos du centre-ville depuis mon balcon si je suis encore en état de le faire.
La finesse de Vita Sackville-West quand elle écrit que le plaisir du voyage est le plus personnel qui soit. Son ironie quand elle ajoute qu’«il n’est de pire importun que celui qui vous conte ses voyages.»
Troquant les dialogues et les didascalies pour de longues phrases balisées par de scintillantes virgules, Olivier Kemeid restitue dans ce premier roman toute la dimension mythologique d’une autre vie que la sienne.
Ce premier récit de l’autrice Jules Clara, paru dans la collection «Encrages» des éditions Triptyque, sollicite et attise notre propension à l’égarement.
Boréal traduit un classique qui a depuis longtemps sa place dans les bibliothèques des plaisancier·ères de la côte ouest canadienne.
Roseline Lambert réalise un terrain ethnographique à Oslo, où elle traque la lumière qui change pour son doctorat en anthropologie de la poésie. Elle nous propose le troisième et dernier texte tiré de son carnet de notes.
Près de sept ans après la réjouissante noirceur de Variétés Delphi, Nicolas Chalifour extirpe son inoubliable «aidant naturel au malheur» des limbes romanesques et le ressuscite dans une Lisbonne assiégée par la plaie internationale du tourisme.
À l’automne 2018, Paul Bordeleau et Valérie Forgues sont en résidence, lui à Bruxelles, elle à Paris, pour travailler sur leurs projets de création respectifs. Ils sont mari et femme.
À l’automne 2018, Paul Bordeleau et Valérie Forgues sont en résidence, lui à Bruxelles, elle à Paris, pour travailler sur leurs projets de création respectifs. Ils sont mari et femme.