Fantastique
La première bande dessinée de Geneviève Bigué nous emmène au cœur de la forêt, en compagnie de quatre adolescent·es – le tout sur fond de fantastique.
Connaissez-vous la nouvelle Le monstre sur le seuil, de H. P.Lovecraft? Le premier tome de la série Blackwater, de Michael McDowell (1950-1999), m’y a fait penser de plusieurs façons.
Entre 1989 et 1997, Jacques Brossard (1933-2010) a fait paraître chez Leméac une fresque échelonnée sur plus de 2500 pages. Les cinq volumes massifs de L’Oiseau de feu témoignent avec éloquence de l’ambition de l’écrivain qui a donné son nom au Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois à partir de 2008.
Dans Les lois du jour et de la nuit, Emmanuelle Caron lie le fantastique à l’activité la plus brutalement réaliste: la guerre. Toutefois, l’ouvrage fonctionne trop par opposition.
Depuis 2004, Héloïse Côté poursuit avec constance et soin une œuvre romanesque entièrement consacrée à la fantasy.
Les éditions Alto font généralement preuve de flair lorsqu’il s’agit de dénicher des textes étonnants de la littérature canadienne. Nul besoin de s’étendre ici en circonlocutions policées, Le saint patron des merveilles n’en fait pas partie.
Si on était rassemble les délires fantasques de Marie et Nathalie, deux héroïnes à l’amitié inébranlable.
Qui n’a jamais entendu murmurer, au sujet d’une demeure laissée à l’abandon: «Il s’est passé des affaires bizarres dans cette maison-là. Le monde dit qu’elle porte malheur»?
Barbi Markovi propose un récit fantastique qui déjoue les représentations stéréotypées de la sorcellerie moderne et donne à voir une critique impitoyable de la vie urbaine à l’ère néolibérale.
Curieux choix de réunir en un livre seulement cinq nouvelles (dont l’une de 750 mots) et de qualifier l’ensemble de «recueil», lequel totalise d’ailleurs 121 pages avec d’abondants espaces blancs.
Ce n’est pas un hasard si le titre, Chrysanthe, s’apparente au terme «chrysalide». Le roman d’Yves Meynard narre les transformations d’une jeune femme, de l’enfance à la vie adulte.
L’un des défis du fantastique, cet art subtil, est de décrire le passage du quotidien au surnaturel, la rupture de l’ordre reconnu quand le phénomène investit peu à peu le réel.
Pour cette série oscillant entre réel et fantastique, et destinée aux adolescents, Geneviève Pettersen s’est adjoint le dessinateur François Vigneault.