Littérature canadienne
Grande voix de la littérature canadienne, le Terre-Neuvien Michael Crummey nous revient avec un roman façonné par les vents, ceux qui font sombrer les navires et perturbent la constance austère des marées.
Après quelques rares percées de Réjean Ducharme dans le milieu anglophone, voici une excellente traduction de L’avalée des avalés, éditée à Montréal.
Les éditions Alto font généralement preuve de flair lorsqu’il s’agit de dénicher des textes étonnants de la littérature canadienne. Nul besoin de s’étendre ici en circonlocutions policées, Le saint patron des merveilles n’en fait pas partie.
Ici, la peur s’immisce entre les fils générationnels, devenus inextricables à force de violence perpétrée.
La révolte d’Antigone n’a certainement pas fini d’inspirer: quatre autrices, une Ontarienne et trois Québécoises, ont imaginé de quelle manière l’héroïne de Sophocle conjuguerait sa quête au présent, comment elle répliquerait aux injustices du XXIe siècle.
La poète Lisa Robertson livre un premier roman au carrefour de l’essai, du récit, de l’art poétique et de la métafiction.
Les deux mains dans le cambouis des réminiscences et des engrenages salissants de la perte, la grande Alice Munro éclaire quelques mystères humains de plus.
Une intrigue policière qui fonctionne par détournement des codes de ce genre littéraire.
Nous qui n’étions rien, de Madeleine Thien : de l’impossibilité des rêves différents.
La littérature anglo-québécoise et anglo-canadienne vient à nous, public francophone, par la traduction. Discussion avec quatre éditeurs québécois sur leur métier de passeurs.
Troisième parution de la nouvelle collection «Poèmes» des éditions Triptyque, Whatever, un iceberg fait découvrir au lectorat québécois une voix poétique aussi étonnante que sa traduction.