Trauma
La première pièce de Nadia Girard Eddahia aborde le thème de l’agression sexuelle et observe ce qui se passe du côté de la défense.
En plus d’afficher une grande cohérence avec l’approche de l’artiste, Stress aigu, le premier livre de Natascha Niederstrass, est le fruit d’une collaboration fort réussie avec les éditions Rodrigol.
Puissant roman de reconstruction, Le chant de Celia prolonge admirablement le destin des personnages du Chant de Corbeau (Mémoire d’encrier, 2019). Il faut de toute urgence lire l’œuvre de la «femme-montagne» Lee Maracle, porte-voix de la nation Stó:l.
L’auteur-compositeur-interprète Benoit Pinette (Tire le coyote) creuse son thème de prédilection – les stigmates de l’enfance – dans un premier recueil de poésie digne d’intérêt.
Offrant une perspective sur le drame qui ne met pas en concurrence l’éthique et le poétique, Les trouées invite à une réélaboration individuelle de la perte qui permet aussi une rénovation de ses représentations collectives.
Après s’être illustrée dans la bande dessinée documentaire, Mirion Malle se fraie un chemin dans le domaine de la fiction sans compromettre sa posture résolument féministe.
Avec Les entailles, Marie-Élaine Guay offre un premier récit de souffrance.
Si toute chose a une fin, comme le prétend l’adage populaire, il arrive que d’excellentes n’en aient pas. Le onzième volume du cycle Soifs, en plus de s’ajouter au décalogue que l’on croyait clos, a le bon goût d’être, comme ses prédécesseurs, du raffinement des grands crus.
Dans ce premier roman, Jennifer Bélanger entremêle avec sobriété plusieurs thèmes qui résonnent avec pertinence : douleurs physiques, liens générationnels féminins et marginalité sociale.
Dans La raison des fleurs, Michaël Trahan renoue – c’est le mot – avec le thème de la perte qui ficelait son premier ouvrage, Nœud coulant.
Ici, la peur s’immisce entre les fils générationnels, devenus inextricables à force de violence perpétrée.
Après le recueil de nouvelles Atavismes et la novella Des lames de pierre, Maxime Raymond Bock se lance, avec Les noyades secondaires, dans un projet ambitieux qui joue avec ses genres de prédilection.
Dans une langue acérée, libératrice et troublante, Chienne aborde l’inceste comme un traumatisme personnel et comme un enjeu social.