Entretien
Nous avons invité Diane Régimbald à réfléchir à son parcours en partant de quelques citations, certaines tirées de ses propres œuvres; d’autres, d’ouvrages qui semblaient entrer en résonance avec ses préoccupations.
La science-fiction québécoise est en effervescence ces dernières années. Quelles sont les particularités du genre à l’aube de 2021, notamment dans une perspective dystopique? LQ a rencontré cinq experts afin de discuter des spécificités actuelles et à venir: Jonathan Reynolds, coéditeur avec Guillaume Houle des Six Brumes; Christiane Vadnais, responsable du laboratoire Alea à Alto; Mathieu Villeneuve, directeur de la collection «Satellite» à Triptyque; Fanie Demeule, directrice de la collection «Tête ailleurs» à Tête première; et Geneviève Blouin, codirectrice, avec Mathieu Lauzon-Dics, de la nouvelle collection «VLB imaginaire» à VLB.
Petite histoire d’un lieu où les hommes mariés venaient simplement «jeter un coup d’œil aux livres jeunesse non sexistes»…
Lorsque je me présente au bureau des Herbes rouges pour y rencontrer leurs éditeurs François Hébert et Roxane Desjardins, la nouvelle du jour est celle de la première photographie d’un trou noir. Hébert me dit : « La poésie, c’est un peu comme un trou noir. On y entre et on n’est pas certain d’en sortir. Bon, je vais faire du thé. » J’apprécie la lenteur de ce début de rencontre, et Roxane semble s’en apercevoir : « Bienvenue dans le temps des Herbes rouges », m’envoie-t-elle, un brin narquoise, tandis que François se dirige vers le balcon pour une cigarette.