Littérature franco-canadienne
Pièce de théâtre dramatique, Récolte, de Joëlle Préfontaine, met en scène une famille rurale de l’Alberta. Entre le français et l’anglais, l’alcool et la religion, les personnages composent tant bien que mal avec leurs démons.
Une quête identitaire difficile portée par une voix forte et vulnérable qui affronte ses démons, pour émerger de l’autre côté d’une longue nuit, plus fidèle à elle-même.
Douze artistes franco-canadien.nes se sont penché.es sur la question de créer en français dans leur région. Leurs réflexions tentent de dresser un portrait du milieu littéraire franco-canadien et font ressortir autant les lacunes que les beautés, autant les défis que les atouts. Pour donner suite à ce dossier et pour approfondir les enjeux qu’il soulève, voici les ouvrages de ceux et celles qui y ont participé.
Un numéro consacré à Blaise Ndala et aux littératures franco-canadiennes.
Jean Babineau signe ici une fiction historique sur l’expropriation des terres du parc Kouchibouguac et ses conséquences sur les quelque deux cents familles qui y habitaient, dont celle des Vautour.
Marie-Claire Marcotte brosse dans Flush le portrait mystérieux d’une poignante famille recomposée, d’un clan de désillusionnés qui ne manquent pourtant pas de ressort, d’êtres en pleine reconquête d’eux-mêmes.
Auteur d’une trentaine de titres jeunesse et grand public, Daniel Marchildon, l’un des piliers de la littérature franco-ontarienne, propose avec Aventure d’un soir un recueil de nouvelles qui n’ajoute rien à une œuvre déjà solide.
Le premier recueil de Luc-Antoine Chiasson révèle une voix à la fois sensible et percutante.
Québécoise installée dans l’Ouest, Lyne Gareau signe son premier roman avec La librairie des insomniaques. Ses ports d’attache, Vancouver et l’île Saturna, sont au centre de l’intrigue.
Une femme est seule chez elle. Elle fait couler un bain, se dévêt et plonge dans l’eau. Tout à coup, on sonne à la porte. Elle ignore. Mais ça insiste.