Mort
Le dernier opus de Normand Chaurette est un don absolu, l’ultime acte d’une tragédie qui s’est produite sur le théâtre de notre monde littéraire.
Tel un herbier d’images, Quand viendra l’aube collecte des éclats de beauté qui pourraient survivre à la mort.
Il se fait tard est un bilan au soir de l’écriture; le récit d’une vie et d’un temps hors de toute rhétorique d’espoir ou de désespoir, alors que se rapproche la mort.
Dans Lettre à Benjamin, Laurence Leduc-Primeau montre en quoi le récit de soi est tributaire de la perte.
Camille, l’héroïne de Pratique d’incendie, de Kiev Renaud, est une banale adolescente de treize ans. Pourtant, tout la tue et conspire à la tuer.
Quand on connaît l’œuvre de Gilles Archambault pour l’avoir fréquentée pendant de nombreuses décennies, on se dit que le titre de son dernier recueil de nouvelles est terriblement prophétique.
Cas par cas, garder la mort à distance, mais la parer d’une forme qui appelle la reconnaissance, le partage, la mémoire. L’embaumeur crée, témoigne, est accueilli. La fille donne image aussi.
L’œuvre de Denise Desautels compte aujourd’hui parmi les plus importantes de la poésie québécoise. Son recueil précédent, Sans toi, je n’aurais pas regardé si haut, nous avait bouleversés. Et elle nous atteint de nouveau.
Dans Phototaxie, Olivia Tapiero renoue avec son funeste sujet de prédilection, comme moyen radical de lutter contre l’immobilisme et la facilité.
Dans un premier recueil très attendu, Karianne Trudeau Beaunoyer livre, à travers le prisme du syndrome du survivant, un singulier plaidoyer pour les défunt·es.
Après avoir abordé l’amour et la sexualité, Anne-Marie Olivier consacre une pièce à la naissance, une bouleversante courtepointe de destins qui rend un vibrant hommage à la vie.
Récit élégant et troublant, le premier roman d’Audrey Lemieux offre une méditation sur la mort sans fard ni concession.